La Suède juge en ce moment un migrant afghan qui avait attaqué et blessé sept personnes au hasard le 3 mars dans les rues de Vetlanda, dans le sud du pays, parce qu’il n’avait pas supporté d’entendre quelqu’un dire « Allah n’existe pas ». Analyse.
Ce n’est évidemment pas un simple fait divers. Certes, il est peu probable que cet homme, Tamim Sultani, soit directement lié à un groupe jihadiste, et les autorités suédoises en profitent pour ergoter sur qualification de son crime. Il n’en demeure pas moins que la motivation islamiste ne fait aucun doute, même si elle ne s’inscrit pas dans une stratégie politique consciente : éprouver l’impérieux besoin de châtier dans le sang quelqu’un qui nie l’existence d’Allah est bel et bien islamiste, puisqu’il s’agit d’imposer autour de soi le normatif islamique.
Cette agression n’est donc pas un fait divers, mais une escarmouche parmi beaucoup d’autres dans la guerre de moins en moins larvée que les partisans de l’islamisation livrent à la civilisation européenne.
En Suède
