Pour le téléphone mal raccroché d’un policier et un gros mot, les médias se sont indignés. Comme souvent, ils n’ont pas vu ce qu’ils montraient: la fin au droit à la parole privée et l’abus potentiel du statut de victime.
C’est l’histoire d’un flic qui a traité au téléphone de « grosse pute » une femme venue porter plainte. Enfin, c’est comme ça qu’on nous l’a racontée sur tous les médias, en nous donnant à entendre les insultes enregistrées, diffusées et rediffusées sans s’attarder sur quelques détails utiles à la bonne compréhension de l’affaire.
