La Grande Magie, de Noémie Lvovsky, au cinéma le 8 février.
Il faut être absolument fantaisiste, semble dire le cinéma français en ce début d’année et de retour des spectateurs dans les salles obscures. Avec évidemment plus ou moins de bonheur…
Le cinématographe est né en 1895 d’illusionnistes qui se prenaient les uns pour des industriels (les frères Lumière), les autres pour des artistes (Méliès en tête). « De l’art et des gens » donc, comme aurait dit Cocteau : de l’argent dans tous ses états, du commerce qui peut rapporter et une magie qui laisse émerveillée. Depuis lors, le septième art n’en finit pas de marcher sur ces deux jambes-là, oscillant sans cesse entre la rentabilité et le plaisir, la jouissance du box-office et la réjouissance du divertissement. Le nouveau film de Noémie Lvovsky s’inscrit dans ce mouvement, même s’il ne peut prétendre aux recettes phénoménales d’Avatar 2. Mais qui pourrait sérieusement le lui reprocher ? Là où James Cameron
