Dans le Sussex, une altercation entre une enseignante-militante et deux collégiennes souhaitant appeler un chat un chat…
On connaissait le phénomène des enfants qui font une transition de genre à l’école. Arrive maintenant celui des écoliers qui exigent qu’on reconnaisse leur identification avec un animal. Ainsi, il y aurait au Pays de Galles une lycéenne qui s’identifie avec un chat. Elle proclame que son pronom personnel est « catself » et, interrogée en classe, répond en miaulant. Une jeune Anglaise se prétend dinosaure, tandis qu’un autre réclame le statut de lune, arborant une cape Harry Potter.
Fini de rire
Il ne s’agirait pas de plaisanteries, puisque leurs professeurs font preuve d’indulgence à leur égard. Mais le fait d’atteindre le comble de l’absurde a déclenché une révolte salutaire. En juin, l’enregistrement d’une conversation en classe entre une enseignante et deux collégiennes dans le Sussex est devenu viral.
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Trouvant que la prétention d’une camarade à être considérée comme une chatte relevait de la folie, une des jeunes de 13 ans se fait traiter d’« odieuse » par sa prof, qui affirme qu’il existe une pluralité d’identités de genre. Les filles rétorquant que, à leur avis, il n’y en a que deux, l’enseignante assène que cette pluralité n’est pas une opinion, mais un fait. Pas du tout décontenancées, elles ripostent : « Si vous avez un vagin, vous êtes une fille et si vous avez un pénis, vous êtes un garçon – c’est tout. » Devant tant de résistance, la prof-militante essaie de donner une justification scientifique à son assertion, confondant hormones et chromosomes. De plus en plus agitée, elle leur conseille de changer d’école ou de suivre une « rééducation à l’égalité, à la diversité et à l’inclusivité », et menace de les signaler à la directrice.
L’affaire a eu des répercussions en haut lieu. Une enquête sur une possible infraction à la loi par l’enseignante a été ordonnée par la ministre des Femmes et des Égalités. Et le ministère de l’Éducation va publier un règlement stipulant qu’aucun élève ne pourra changer de genre sans le consentement parental et que personne ne sera obligé de respecter ses pronoms préférés.
La vérité, comme le dit le Psaume, sort « de la bouche des enfants ».