Comme pour imiter ses collègues experts-ès indignations, la chanteuse Stone (ex Stone et Charden) s’est fâchée très fort à propos du jeu dit du « cou de l’oie » organisée annuellement (depuis deux siècles tout de même) dans la commune d’Arfeuilles, en Auvergne. L’interprète de « Made in Normandy » voit cette tradition d’un très mauvais oeil et rédige une lettre ouverte à destination du maire, assez cocasse.
Le reste se passe de commentaires, jugez plutôt :
« Je viens d’apprendre par mon association de protection animale avec stupéfaction et écœurement le jeu stupide et inutile que vous organisez sur votre commune le 15 août prochain : Le « Cou de l’oie ». Au Moyen Âge les vies humaines et animales étaient si peu considérées. Dois-je vous rappeler que nous vivons au XXIe siècle (époque contemporaine} et qu’il serait temps de cesser tout ce carnage et de misère autour de nous ! Le 15 août prochain des oies, des lapins et des poules seront morts uniquement pour un jeu. L’année prochaine envisagez-vous de pendre des chiens, des chats et pourquoi pas des êtres humains ? Allons Monsieur Le Maire un peu de sensibilité et de respect pour la vie, quelle image donnez-vous des français aux touristes présents sur votre commune le 15 août ? Des barbares… Est-ce ce genre de divertissement que nous voulons laisser à nos enfants en héritage ? Même si les animaux sont tués avant d’être pendus, il est totalement incompréhensible est inacceptable qu’ils soient sacrifiés pour un jeu ! Il est grand temps de changer votre mentalité et votre regard sur ces animaux. C’est pourquoi j’ai déposé à l’Assemblée Nationale récemment 577 courriers destinés à nos députés afin de les sensibiliser sur le sort des animaux et qu’ils soient reconnu doués de sensibilité dans notre Code civil. Alors je vous demande d’annuler ce jeu moyenâgeux et d’organiser à la place des concerts et d’autres jeux ne tournant pas autour de la mort ou de l’exploitation animale. Ayant une maison secondaire sur la commune de Commentry je me ferais un plaisir, dans ce cas, de venir vous rencontrer.
En espérant que vous serez sensible à ma démarche je vous prie de croire, Monsieur Le Maire, en I’ expression de mes salutations distinguées.
STONE » (sic)
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !