Sophie Binet enterre la CGT du patriarcat moustachu. Elle est jolie, elle a la tête d’une Marie-Chantal bien élevée, mais dedans, c’est peut-être pire encore que Philippe Martinez!
La CGT en a fini avec l’ère du patriarcat moustachu à la papa. Fini Philippe Martinez, place à la jeune et séduisante Sophie Binet. Le militantisme syndical s’est professionnalisé en élisant une femme à peine quarantenaire, connue pour son engagement à gauche toute depuis plus de quinze ans. Sophie Binet fut en effet l’une des figures de la contestation contre le Contrat Première Embauche, mouvement lors duquel elle était alors à la tête de l’UNEF, longtemps centre de formation des caciques du Parti socialiste. En 2016, celle qui était devenue permanente de la CGT s’opposa au gouvernement socialiste et à la loi travail de Myriam El Khomri.
Un CV vide
Cette ancienne adhérente du PS coupait le cordon avec la maison mère, au moment où la synthèse issue du congrès d’Epinay s’effondrait sous le poids de ses propres contradictions, faisant des alliés d’autrefois des ennemis pour la vie, l’aile réformiste reprise par Valls et Macron entrant officiellement en conflit ouvert avec les socialistes canal historique toujours fidèles aux idéaux marxistes. On se doute d’ailleurs que les petits jeux politiques ont dû plus passionner Sophie Binet que le travail en bonne et due forme, son parcours professionnel présentant quelques absences…
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La première femme à diriger la CGT depuis sa formation en 1895 a un CV vide. Etudiante en philosophie, militante à l’UNEF et un temps CPE, elle a été très vite détachée pour prendre la direction de l’Union des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT-CGT). On se demande bien pourquoi cette branche n’a pas pris un véritable ingénieur ou technicien pour la représenter, mais soit. Son prédécesseur fut quant à lui un véritable travailleur, technicien métallurgiste aux usines Renault de Boulogne-Billancourt, mais à l’heure où le nombre de cadres a dépassé le nombre d’ouvriers en France, la nomination de Madame Binet doit être dans l’air du temps de notre économie post-industrielle…
Une gauche intolérante
Dogmatique, très concentrée sur les enjeux de société, Madame Binet a fait la première démonstration de son sectarisme en refusant de répondre aux questions de CNews, invoquant sa défense du « pluralisme » que la chaine ne garantirait pas. On peut pourtant y apercevoir parfois Antoine Léaument ou Sandrine Rousseau… Sophie Binet a-t-elle compris que la CGT est un syndicat représentant les travailleurs et non un parti politique, du moins en théorie ? C’est tout le problème des « partenaires sociaux français » qu’on devrait renommer « partenaires socialistes ».
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