«Macron fait aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs», estime la ministre pakistanaise Shireen Mazari. Ben voyons…
Jusqu’il y a peu nous ignorions l’existence de Shireen Mazavi. On vivait sans elle et on vivait mal. Une personne – cette personne – nous manquait et tout était dépeuplé.
Par islamophobie nous détournions notre regard du Pakistan. Alors que Shireen Mazavi, pas rancunière pour un sou, a les yeux rivés sur nous. Ainsi elle nous a alertés sur des choses horribles qui se passaient dans notre pays.
Des déclarations mensongères et détestables
Shireen Mazavi nous a appris que la France faisait aux musulmans ce que les nazis faisaient aux Juifs. Elle a également relevé une ignominie supplémentaire : les élèves musulmans sont, selon elle, fichés et marqués d’un signe distinctif. Le gouvernement français s’est offusqué de ces « déclarations mensongères et détestables ».
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Comme souvent il a été mal inspiré. Car nous avons tous croisé des écoliers musulmans portant, cousu sur leur vêtement un croissant jaune, l’équivalent de l’étoile jaune des Juifs. Quant aux chambres à gaz, les services secrets pakistanais, toujours très efficaces, ont découvert qu’on en avait installées au Fort de Brégançon. On les désactive pour l’été quand Macron vient s’y reposer.
Au Pakistan le blasphème est puni de mort…
Ce qui nous intéresse dans l’histoire, ce ne sont pas les propos de l’accorte Shireen Mazavi. D’après certains commentateurs, elle ressemble à Esther Benbassa. C’est une calomnie: la sénatrice EELV est beaucoup mieux ! Refermons vite cette parenthèse misogyne.
Ce qui nous chiffonne c’est l’intitulé du poste qu’occupe Shireen Mazavi : ministre chargée des Droits de l’Homme ! Au Pakistan les droits de l’Homme doivent s’effacer devant les droits d’Allah qui a tous les droits. Le blasphème y est puni de mort. De même s’agissant de la conversion. Une jeune chrétienne y a été condamnée au châtiment suprême pour avoir bu de l’eau d’un puit réservé aux musulmans. Non sans mal les Américains ont réussi à l’exfiltrer du Pakistan.
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Il nous semble également que le ministère de la charmante Shireen Mazavi devrait s’appeler autrement : chargée du Droit des Hommes. Car là-bas les femmes n’ont comme seul droit que celui d’obéir à leur père, à leur frère ou à leur époux. C’est donc avec l’assentiment de son mari que Shireen Mazavi a pu devenir ministre. Vous vous demandez certainement s’il y a des asiles psychiatriques au Pakistan ? Il y en a. Là-bas on les appelle madrassa.
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