Une chasse aux sextoys aura lieu le 19 avril dans la région de Namur. Un plaisir à partager… entre femmes.
Comment fabriquer une usine à cash ? Rien n’est plus simple. On greffe une recette marketing qui marche – la démonstration-vente à domicile – sur un créneau porteur, par exemple le sexe. Cela donne le « Tupperware » du sextoy. C’est le marché que laboure Soft Love, l’entreprise belge à l’initiative de la chasse aux sextoys qui aura lieu le 19 avril dans la région de Namur.
L’idée consiste à inviter les participants à retourner un champ truffé de plus d’un millier de sextoys, comme on irait à la chasse aux œufs de Pâques. Les riverains, eux, redoutent certainement moins le passage des hardes de sangliers qui sévissent dans la région que cette masse ludique venue retourner le sol à coups de bêche en quête de plastique. Et comme l’opération n’a pas oublié d’être caritative, elle n’est pas gratuite. Pour y participer, il vous en coûtera près de 20 euros, bêche comprise. Cette année, c’est l’endométriose, un trouble qui rend l’utérus douloureux au gré des cycles, qui sera à l’honneur.
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Les hommes ne sont pas invités, mais tolérés à titre d’accompagnants. Par ailleurs, 300 places sur les 6 500 leur sont réservées, à condition qu’ils se déguisent. But du jeu : leur ôter toute trace de virilité. L’événement qui en est à sa dixième édition attire des foules – délire et bonne cause sur fond de morosité sexuelle généralisée.
Le catalogue de Soft Love proposant des plugs anaux, la prochaine édition verra peut-être la recherche sur les hémorroïdes bénéficier d’un coup de pouce. Pas très sexy, certes. Mais en tant que mal non discriminant, en ces temps où le sexisme menace de toutes parts, les hémorroïdes tirent leur épingle du jeu.