Est-il bien raisonnable de laisser un cinéaste déraisonnable commenter chaque mois l’actualité en toute liberté ? Assurément non. Causeur a donc décidé de le faire.
Ce mois-ci, Jean-Paul Lilienfeld regardait tranquillement « Cash investigation » et a eu envie d’en savoir plus sur le gourou des semences libres « Kokopelli ».
Le 18 juin, « Cash investigation » proposait un « Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes ». N’ayant toujours pas compris comment tout un chacun avait pu se faire spolier du droit de replanter ce que la nature lui donne, c’est-à-dire des graines, je m’installe devant mon écran.
Pour résumer, et sans être certain d’avoir tout saisi, il existe un catalogue officiel des variétés de semences, et quiconque fait une exploitation commerciale de ces semences (ou de ce qu’elles produisent) doit passer sous les fourches caudines de ce catalogue. Pas question de replanter les graines de laitues de tonton Alphonse si vous comptez ensuite vendre vos salades.
Vaste sujet, important, complexe et trop loin de mes compétences pour que mon avis soit vite forgé.
Cependant, j’avoue avoir vibré deux fois lors du visionnement : La première au moment du crash-test de tomates génétiquement programmées pour résister aux chocs pendant le transport. Un must de la cascade sans truquage. Balancées d’une hauteur d’un mètre, elles ne doivent pas exploser en touchant le sol pour être agréées. Le ralenti sur la déformation du fruit au moment de l’impact était poignant.
La deuxième lorsque la voix off ridiculement
