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Séisme en Turquie: la corruption première cause de décès

Le tremblement de terre d'Izmit en 1999 n'avait pas mis fin à la gabegie dans le bâtiment


Séisme en Turquie: la corruption première cause de décès
Secours dans la province de Hatay, 8 février 2023, Turquie. © CHINE NOUVELLE/SIPA

Erdogan, dont le parti, l’AKP, est au pouvoir depuis 2002, porte une responsabilité directe et lourde dans la situation


Lundi 6 février, tôt dans la matinée, un tremblement de terre de magnitude 7,8 – le plus fort enregistré dans la zone pendant l’époque moderne – a dévasté en quelques minutes des vastes territoires au Sud-est de la Turquie et au Nord de la Syrie. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que pas moins de 20 000 malheureux pourraient avoir péri, une fois toute la poussière retombée.

Scènes apocalyptiques

Depuis lundi matin, les réseaux sociaux sont inondés de vidéos de scènes apocalyptiques: bâtiments écroulés, quartiers entiers transformés en monceaux de gravats. Des immeubles d’habitation de plusieurs étages se sont effondrés en quelque dizaines de secondes, ensevelissant leurs habitants sous les décombres. Des centaines de milliers d’autres, les plus chanceux, se sont soudainement retrouvés sans abri, dans des conditions météorologiques difficiles. Choqués, manquant d’eau et de nourriture suite à la rupture des voies de communication et de ravitaillement, ils essayaient de chercher leurs parents disparus.

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En Syrie, c’est le Nord-ouest du pays, qui abrite des centaines de milliers de réfugiés et déplacés, qui a été le plus touché par le tremblement de terre. Des villages entiers ont tout simplement été rayés de la carte. À Alep,


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est historien et directeur de la publication de Causeur.

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