Erdogan, dont le parti, l’AKP, est au pouvoir depuis 2002, porte une responsabilité directe et lourde dans la situation
Lundi 6 février, tôt dans la matinée, un tremblement de terre de magnitude 7,8 – le plus fort enregistré dans la zone pendant l’époque moderne – a dévasté en quelques minutes des vastes territoires au Sud-est de la Turquie et au Nord de la Syrie. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que pas moins de 20 000 malheureux pourraient avoir péri, une fois toute la poussière retombée.
Scènes apocalyptiques
Depuis lundi matin, les réseaux sociaux sont inondés de vidéos de scènes apocalyptiques: bâtiments écroulés, quartiers entiers transformés en monceaux de gravats. Des immeubles d’habitation de plusieurs étages se sont effondrés en quelque dizaines de secondes, ensevelissant leurs habitants sous les décombres. Des centaines de milliers d’autres, les plus chanceux, se sont soudainement retrouvés sans abri, dans des conditions météorologiques difficiles. Choqués, manquant d’eau et de nourriture suite à la rupture des voies de communication et de ravitaillement, ils essayaient de chercher leurs parents disparus.
À lire aussi: Tyre Nichols, ce n’est pas tout à fait George Floyd non plus
En Syrie, c’est le Nord-ouest du pays, qui abrite des centaines de milliers de réfugiés et déplacés, qui a été le plus touché par le tremblement de terre. Des villages entiers ont tout simplement été rayés de la carte. À Alep,
