Le département de la Seine-Saint-Denis, associé au CAUE 93, a organisé un colloque pour combattre le harcèlement des femmes. Au nom du vivre-ensemble, les participants prônent la séparation des sexes. De quoi ravir les islamistes.
Lundi 2 décembre 2019 avait lieu à Saint-Denis le colloque « Femmes et espaces publics en Seine-Saint-Denis », organisé par le CAUE (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement ) et le département. On se souvient de l’élargissement des trottoirs proposé par Caroline De Haas pour répondre au harcèlement de rue. L’idée fait son chemin. Objectif : la séparation des sexes dans l’espace public.
Nombre d’habitantes de Seine-Saint-Denis le savent par expérience, leur présence dans les rues ne va pas de soi. Remarques, insultes et injonctions à s’habiller « correctement » délivrées par de parfaits inconnus font partie de leur quotidien. Le colloque organisé par le CAUE 93 entend ainsi proposer des solutions à une réalité par ailleurs statistiquement confirmée par l’INED[tooltips content= »Enquête Virage de 2015″][1][/tooltips]: une femme sur trois vivant en Île-de-France est harcelée dans l’espace public. Qui donc empêche les femmes de Seine-Saint-Denis de vaquer à leur guise ? Les urbanistes présents au colloque (des femmes en majorité) ne poseront à aucun moment la
