Revenant sur le viril réquisitoire du procureur Marin, Dominique de Villepin y a vu, une fois de plus, l’ombre portée de la main présidentielle, celle qui voulait dit-il « le suspendre à un croc de boucher ». L’expression – goûteuse, il est vrai – n’en finit pas d’être colportée partout. Et, à mon avis, à tort. Je veux bien qu’elle ait été proférée, mais pas par celui des deux à qui on l’attribue : je vois mal l’actuel locataire de l’Elysée suspendre qui que soit à quoi que ce soit – hormis un plus petit que lui, comme moi-même. On n’imagine Sarkozy faire une telle promesse sans avoir les moyens de sa politique. J’en déduis donc que, mathématiquement, du haut de ses 2,25 m sans talonnettes, seul DDV peut être le véritable auteur de cette menace de mort. Un nouveau procès en perspective ?
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