Touché par la Grâce, qui décidément infuse qui elle veut, surtout huit mois avant les élections présidentielles, Nicolas Sarkozy vient d’annoncer qu’il gelait la fermeture de 1500 classes d’école primaire pour la rentrée scolaire 2011, pourtant naguère présentée comme une impérieuse nécessité par son ministre de l’Education. Et puis il y a aussi que tout cela va réjouir les maires des communes concernées, surtout rurales, où la fermeture d’une classe unique signifie, de fait, la mort de l’école dans le village.
Que les maires de ces communes soient souvent des non inscrits avec le cœur à droite mais aussi de grands électeurs aux sénatoriales de septembre qui pourraient bien voir la Haute Assemblée passer à gauche si la majorité actuelle ne fait pas le plein des voix n’a évidemment aucun rapport avec cette soudaine décision de Nicolas Sarkozy de maintenir un service public d’éducation digne de ce nom dans nos campagnes. La Grâce, on vous dit…
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !