La déclaration new-yorkaise du Président sur le « coupable » Villepin aura donc une fois de plus coupé la France en deux. D’une part, les intentionnalistes qui, à l’instar de DDV lui-même, pensent que le mot fautif (on n’ose pas dire coupable) a été prononcé avec préméditation, pour conditionner encore plus l’opinion et terroriser au passage les magistrats. En face, on retrouve les lapsussistes, qui reprochent au président d’avoir dit tout haut ce qu’il pense très fort. Parmi les tenants du lapsus, on trouve notamment Martine Aubry. Un lapsus qui, d’après elle, en dit néanmoins long et qu’elle a imputé ce jeudi sur iTélé au mélange des genres calamiteux pratiqué par Sarko dans l’affaire Clearstream, où il est à la fois plaignant lambda et garant de l’indépendance de la justice en tant que – je cite Martine dans le texte : « président du Syndicat de la Magistrature ». Comme quoi, les lapsus, hein…
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