Dans le magazine Public, une dénommée Sara se présente comme toujours mariée au mari salafiste de la nouvelle amie d’Augustin Trapenard, auteur en 2016 d’une tribune dans l’Obs “Je suis devenu salafiste grâce à l’école de la République”.
Diam’s ne chante plus. Sa religion, l’islam rigoriste, le lui interdit. On ne s’en plaindra pas. Mais elle a tenu à faire connaitre aux jeunes musulmanes le chemin qui lui a donné une nouvelle virginité. Elle se raconte donc dans un documentaire intitulé « Salam ». Nous devons confesser que nous ne l’avons pas vu. Mais nous supposons qu’il décrit la route parcourue par Diam’s pour passer du statut de rappeuse dévergondée à celui d’une sainte femme musulmane dûment voilée comme il se doit.
Mais ce n’est pas ce documentaire qui nous intéresse. Car une femme a fait irruption dans ce récit édifiant. « Je suis toujours l’épouse du mari de Diam’s » a-t-elle déclaré. Ce mari, si disputé, s’appelle Faouzi Tarkhani.
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Elle a fait sa connaissance sur un site de rencontre musulman. Et vous savez comment c’est sur les sites de rencontre : il y a souvent tromperie sur la marchandise… Ainsi, poursuit-elle, « il avait rasé sa barbe pour me cacher le fait qu’il était salafiste ». « Il m’avait également dissimulé qu’il était aveugle à 95% ».
Bref : elle l’a donc épousé et ils sont allés vivre en Tunisie. Là-bas, il lui a fait trois gosses. La vie étant devenue intenable, elle a demandé le divorce. Mais quand ils sont rentrés en France, le pieux Faouzi Tarkhani a refusé de faire homologuer cet acte. Ce qui fait qu’ils sont toujours légalement mariés…
La malheureuse épouse a décidé de sortir du silence quand elle a appris l’existence du documentaire « Salam ». Elle a trouvé écœurant la complaisance avec laquelle Diam’s s’affichait. L’ex-rappeuse est riche, très riche. « Avec la pension alimentaire que me verse Faouzi Tarkhani, on ne remplit même pas un caddie », se plaint-elle.
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Et elle s’insurge. « Lui et Diam’s s’offrent des hôtels à 1500 euros la nuit en Thaïlande » ajoute-t-elle. Tout ça est bien triste. Mais nous savons que les voies d’Allah sont impénétrables. Faouzi Tarkhani, lui, les connaît. Quand il voit ses trois enfants, il leur dit : « J’ai le droit d’avoir plusieurs femmes ».
Vous entendez mesdames et mesdemoiselles ? Plusieurs femmes ! Vous pouvez donc aspirer à partager la couche de Faouzi Tarkhani ! Et même les moches auront leur chance : il est aveugle à 95%.
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