Depuis trente ans, le journaliste fainéant nous impose son prêt-à-penser de gauche dans Télérama. À l’occasion du décès de Laurent Bouvet dont il exècre les idées laïques et républicaines, il s’est déchainé.
Il s’appelle Samuel Gontier. Il tient un blog, hébergé sur le site du magazine de télé progressisto-sociétal Télérama, dans lequel il sépare ce qu’il croit être le bon grain de gauche de l’ivraie réactionnaire. Expert auto-proclamé du petit écran, il écrit des chroniques fainéantes dans lesquelles il se contente de reprendre les propos de tel ou tel derrière lesquels il ajoute son petit grain de sel sous forme de sentences aigrelettes ou de courtes remarques supposément drolatiques ou ironiques. Le peu qui est écrit de sa main tombe toujours à plat, comme tout ce qui veut jouer sur la connivence et l’entre-soi des rebellocrates de salon. Ça voudrait être cruel, c’est le plus souvent risible. De lignes disgracieuses en injonctions bouffonnes, Samuel Gontier empile les lieux communs de l’indigénisme et de l’antiracisme dévoyé devenus le bréviaire de la pensée extrême-gauchiste.
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Révolutionnaire de salon
D’un gabarit exceptionnel dépassant de loin les tailles convenues de la bêtise, ce révolutionnaire
