Alors que le procès des organisateurs des manifestations écolos violentes a lieu devant le tribunal correctionnel de Niort (58), un rapport parlementaire rendu public le 14 novembre révèle la responsabilité « écrasante » des organisateurs dans les violences à Sainte-Soline (79). 9 personnes sont jugées pour y avoir organisé des rassemblements interdits le 29 octobre 2022 et le 25 mars 2023. 6 à 12 mois de prison avec sursis ont été requis à l’encontre des organisateurs. Le jugement sera rendu le 17 janvier.
Qui peut encore dire qu’il n’a jamais entendu parler de Sainte-Soline ? Si cette personne existe, ne lui en tenons pas rigueur : entre la réforme des retraites, les projets de mégabassines, la mort de Nahel ou les manifestations pro-Gaza, 2023 a été très mouvementée.
Mardi 14 novembre, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences » a rendu son rapport public. Si, dans les médias de grand chemin et sur les réseaux sociaux, le débat sur les responsables et la légitimité des violences continue de faire rage, après six mois de travaux, les conclusions des députés sont, elles, sans appel. Elles pointent l’immense responsabilité des organisateurs.
Les scènes chaotiques de bataille se multiplient
La récurrence des manifestations violentes dans l’hexagone inquiète. De manière quasi-systématique, ce qui est supposé n’être
