Si la réalité dépasse parfois la fiction, c’est que la fiction précède souvent la réalité. La littérature prévoit l’avenir. Cette chronique le prouve.
Des incendies spectaculaires qui ont dévasté la côte ouest des États-Unis, il nous a été permis de voir des images aux couleurs orangées comme dans un mauvais rêve, étrangement belles, entre effroi et extase. Elles ne galvaudent pas, pour une fois, l’adjectif « apocalyptique » et renvoient de fait à l’Apocalypse de Jean, où le fléau majeur est le feu : « Et dans cette vision les chevaux me parurent ainsi : ceux qui étaient montés dessus avaient des cuirasses de couleur de feu, d’hyacinthe et de
