Le maire divers droite de la localité de Loire-Atlantique, Yannick Moretz, a démissionné avec fracas, s’estimant peu soutenu par l’État, et ses véhicules ayant été incendiés à son domicile, une nuit de mars. La population est vent debout contre le projet d’installation d’un centre de migrants. «L’opposition au centre s’est transformée en haine personnelle. Le boulot de maire n’est simple nulle part, mais là on lui a quand même cramé sa baraque» témoigne la patronne d’un centre de toilettage canin dans Le Monde. L’édile sera reçu à Matignon, mercredi. Le commentaire de Céline Pina.
Ce qui est arrivé au maire de Saint-Brevin-les-Pins (44) relance pour la énième fois le débat sur la montée de la violence dans notre pays. L’histoire est maintenant connue: le déplacement d’un centre d’accueil de migrants près d’une école dans cette petite ville de 13 000 âmes a mis le feu aux poudres. Suite à la mobilisation d’un groupe de riverains inquiets pour la sécurité de leurs enfants, la presse locale titre que la grogne monte autour du projet. L’histoire fait alors l’objet de partages sur les réseaux sociaux des partisans de « Reconquête ! » et du Rassemblement national et prend peu à peu une dimension nationale alors que sur le terrain les manifestations se multiplient. Pas moins de quatre seront organisées. Le ton monte entre manifestants anti-migrants et manifestants pro-migrants. Les uns sont accusés d’être d’affreux racistes qui détestent les étrangers et habillent cela
