Dans l’affaire de l’agression d’une grand-mère et d’une petite fille à Bordeaux, en boucle, nos médias mettent en avant le fait que l’agresseur est Français, qu’il est né à Bordeaux, et qu’il y a bien d’autres agressions de ce type tous les jours dont on ne nous parle pas. Céline Pina rappelle pourquoi. La gauche et les médias ont en tête le précédent Paul Voise.
L’agression d’une grand-mère et de sa petite fille à Bordeaux est devenue virale sur internet. Il faut dire que la vidéo est particulièrement choquante et que le profil de l’agresseur a de quoi interpeller. L’homme est très connu des forces de police. Il a en effet fait l’objet d’une cinquantaine d’arrestations et compte 15 condamnations à son actif. C’est un déséquilibré mental, violent et agressif et qui vit pourtant en liberté alors qu’il vient de faire la preuve de sa dangerosité. C’est toujours le même film qui recommence, dessinant peu à peu sous les yeux effarés des Français, le portrait d’une société où l’on ne sait plus ni sanctionner ni protéger, où les « déséquilibrés » se promènent en liberté et où une certaine presse est indifférente à ce type d’agression et préfère faire un procès en extrême-droite à tous ceux qui s’indignent plutôt que de faire le constat de la récurrence d’agressions de plus en plus violentes. Cette réaction d’une partie de la presse de gauche est due à une seule chose, la couleur de peau du suspect. Si celui-ci avait été blanc, même Libération n’aurait osé écrire qu’après tout ce type d’agression est fréquente et que la seule chose qui explique autant d’émotion est la possibilité de faire à travers cette affaire le procès de l’immigration et de notre incapacité à intégrer certaines populations.
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