Au pouvoir depuis 2010, le libéral Mark Rutte défendait une limitation drastique du droit d’asile, limitation inacceptable pour ses alliés du centre et de gauche. Démissionnaire, il est le favori pour les prochaines élections qu’il provoque, talonné par le BBB de Caroline van der Plas. La vie politique du pays a été marquée ces derniers mois par la chronique sordide des incidents autour du centre de migrants de Ter Apel, sorte de Calais batave en pire. Correspondance.
Dernière minute ! Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé lundi 10 juillet qu’il quittera finalement la politique après les élections |
Si, en France, les séquelles de l’immigration ont mené à des émeutes à une échelle inouïe, aux Pays-Bas, elles restent pour le moment limitées à une crise politique. Vendredi 7 juillet le Premier ministre, M. Mark Rutte, a démissionné quand la coalition gouvernementale eut rejeté ses propositions de restreindre l’afflux de migrants. Même après plusieurs réunions d’urgence de la coalition quadripartite, ses faux alliés
