Les jeunes députés Insoumis ont pris pour modèle François Ruffin pour leurs tenues vestimentaires. Et ce n’est franchement pas la classe.
Deux sont en bras de chemise, comme s’ils allaient faire une partie de pétanque avant de prendre l’apéro. Birkenstock aux pieds, le troisième porte un pantacourt qui est sûrement en lin, et arbore une chemisette dans le style hawaïen et un long collier autour du cou. Il lui manque toutefois la bouée gonflable XXL en forme de licorne, pour avoir la panoplie complète du teuton beauf en vacances dans le Sud-ouest. C’est dans cet accoutrement de joueurs de pétanque ou de plagistes en tongs que trois jeunes députés de la Nupes, Louis Boyard, Damien Maudet et Tematai Le Gayic, ont fait leur entrée sous les dorures du Palais Bourbon…
Ruffin, le modèle. Macron, le suiveur
Le plus connu, c’est l’inénarrable Louis Boyard, qui a déjà beaucoup fait parler de lui. Ce jeune syndicaliste – il a été président de l’Union nationale des lycées – s’est construit l’image du parfait révolté gauchiste ces dernières années et fut érigé en victime innocente des bavures policières, suite à sa blessure au pied par les forces de l’ordre lors du 12ème acte des gilets jaunes. Devenu chroniqueur régulier dans l’émission des Grandes
