À la mi-août, y a d’la joie pour les matous et pour cinq de nos compatriotes partis faire les quatre cents coups au soleil. Les médias hexagonaux mainstream en ont un peu parlé. Mais, gênés ou suffoqués, ils ne se sont pas trop attardés. Heureusement, le chef de l’expédition a tout filmé et tout posté sur Snapchat. Notre chroniqueuse a ainsi pu suivre l’odyssée en détail. En circuit court: du producteur au consommateur.
Si vous êtes restés un peu branchés cet été, l’aventure tristement rocambolesque de cinq Français à Santorin ne vous a peut-être pas échappé. Pour les autres, léger retour en arrière. Un Rueillois, d’un peu plus de trente ans, se faisant appeler Nico Benef ou Niko Benef, ancien braqueur auto-proclamé, exerçant désormais le métier d’influenceur sous le nom de « La Flèche » a invité à l’hôtel, à Santorin, tous frais payés, quatre « jeunes » de son quartier (16, 18, 19 et 20 ans). Cette « nikolonie », expérience ludique et éducative, devait se renouveler tout l’été et au-delà, pour d’autres « petits » de la cité impériale. Toujours aux frais du Prince, bien entendu.
Fatalitas ! comme dirait Brighelli et Chéri-Bibi, le séjour de luxe a viré à la catastrophe. Nos vacanciers n’avaient pas bien intégré les avisés conseils de leur GO : « la Grèce, c’est pas la Ce-fran », il faut savoir
