Rudy Ricciotti n’est pas seulement un architecte mondialement célèbre. Derrière ses coups de gueule contre Paris ou sa profession, se cache un homme épris d’absolu. Son Manifeste légionnaire est un chant d’amour à la France et à un corps d’élite qui porte haut ses valeurs et ses couleurs : la Légion étrangère.
De Rudy Ricciotti, on connaît l’architecture – en tout cas les œuvres les plus célèbres, comme le Mucem à Marseille ou le département des Arts de l’islam du Louvre –, les coups de gueule contre l’intelligentsia parisienne ou ses confrères, qui parcourent la plupart de ses ouvrages, comme L’Exil de la beauté ou L’architecture est un sport de combat. Les initiés savent que ce colérique romantique entretient avec le sacré un rapport intime exprimé par la transgression, qu’il met parfois en scène dans des installations vivantes réalisées avec sa poétesse d’épouse, Myriam Boisaubert. Le public a pu découvrir dans les nombreux reportages qui lui sont consacrés la vue renversante sur les calanques de Cassis qui sont son décor quotidien – un décor où on imagine sans peine Ulysse descendre
