D’après un confidentiel du Figaro, madame Ségolène Royal s’est prononcée pour la taxe Tobin, ce qui en a surpris plus d’un dans son entourage plutôt habitué à des choix économiques de type social-libéral, voire franchement blairiste. Espère-t-elle par cette annonce renforcer une cote d’amour terriblement entamée auprès de la gauche du parti ? Ou veut-elle, plus prosaïquement, récupérer un peu d’argent sur la somme faramineuse que lui a facturée son compagnon, concepteur inénarrable du site royaliste Désirs d’Avenir, lequel ressemble à une publicité suisse pour le suicide assisté dans la dignité. Dans ce cas, il serait bien que quelqu’un rappelle à notre Eva Peron du Poitou que la taxe Tobin, au cas où elle serait appliquée, serait prélevée sur les flux financiers et pas sur les catastrophes esthétiques, les dépenses hasardeuses et le ridicule politique.
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