Attention, les gilets jaunes ont déjà démontré ce qui peut advenir, quand on ignore trop longtemps les malheurs de la France périphérique.
Attention ! La France silencieuse, trop moisie aux yeux des fossoyeurs de la nation, va perdre patience ! Cette population oubliée a su montrer naguère, en enfilant un gilet jaune pour mieux se faire voir des prolophobes, qu’elle savait résister face à des « élites » prétentieuses et déracinées. Or, cinq ans après cette démonstration de force, aucune leçon n’a été tirée de la part du pouvoir parisien et de ses clones à chaussures pointues. Ce n’est que ce lundi qu’Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, se rendra à Crépol (Drôme), théâtre il y a huit jours d’une terreur ethnique menée par des enragés de la cité de la Monnaie, à Romans-sur-Isère.
Omerta
Vendredi, lors des obsèques de Thomas Perotto, tué à 16 ans par Chaïd Akabli, 20 ans, aucun représentant de l’Etat n’était présent. Emmanuel Macron aura attendu mercredi avant de dénoncer « un terrible assassinat » ; dès le lendemain de la mort de Nahel, petit récidiviste tué accidentellement par un policier en juin, le président avait parlé de « faute inexcusable » en désignant le policier. Pour sa part, le parquet n’a toujours pas dévoilé l’identité des autres interpellés de Crépol, majeurs pour la plupart (Ilyes Z., Yasir El M., Nassir H., Kouider M., Yanis B., Faycal R., Kais Ch.). Rien ne distingue cette omerta officielle de la loi du silence appliquée communément par la racaille. Le pouvoir se comporte en protecteur des assaillants de Crépol, dont neuf témoins ont confirmé qu’ils voulaient « planter du Blanc ». Mais le mobile raciste n’a pas été retenu par la justice.
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Les Français français sont devenus indésirables chez eux, aux yeux des fanatiques de la diversité. Ces derniers n’ont d’yeux que pour les minorités présumées innocentes. Commentant la mobilisation d’une poignée de militants patriotes venus de toute la France, rassemblés samedi dans les rues de Romans aux cris de : « Islam hors d’Europe », le préfet de la Drôme, Thierry Devimeux, a tweeté : « 80 individus ont tenté d’envahir le quartier de la Monnaie en fin de journée (…) ». Mais en avalisant un « envahissement », le représentant de l’Etat sort de son rôle de modérateur pour cautionner un séparatisme territorial et culturel dont la violation par de jeunes Français en colère vaudrait la légitime défense de ses habitants issus d’immigration.
Retour de manivelle
Cette préférence immigrée est assumée plus clairement par Jean-Luc Mélenchon (LFI) lorsqu’il reproche à Eric Ciotti (LR), dimanche, son refus « de condamner l’agression de l’extrême droite en bande armée contre un quartier populaire. (…) Ce refus est une apologie pour les bandes armées racistes ». Or le silence de Mélenchon sur les commandos anti-français qui ont semé la terreur à Crépol et son éloge des quartiers « populaires » disent sa détestation du vieux peuple indigène, assigné à sa condition d’étranger dans son propre pays. Cette violence est un racisme. Mais gare au retour de manivelle : les Néerlandais, qui viennent de hisser le parti anti-islam de Geert Wilder en tête1, ont voté pour un mouvement qui défend « Les Pays Bas avant tout ! ». La France oubliée, encore largement majoritaire, ne dit pas autre chose.
- https://www.causeur.fr/pays-bas-elections-triomphe-de-geert-wilders-270324 ↩︎