Causeur pensait décrire une certaine déception après le visionnage du dernier film de Roman Polanski. Mais c’était avant que la navrante Adèle Haenel ne commence à parler de « culture du viol »…
On s’apprêtait à décrire ici une certaine déception à la vision du nouveau film de Roman
Polanski. Tout y est certes, jusqu’au plus petit bouton de la veste militaire du futur dégradé.
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Tout sauf, peut-être, la nécessaire description d’une fracture française à nulle autre pareille et dont la puissance mauvaise trouvera sous Vichy et sa vengeance et son triomphe. On en était donc là quand on découvrit les déclarations publiques de la talentueuse actrice Adèle Haenel : « Il faut encadrer ce film d’un débat sur la différence entre un homme et un artiste […] car chacun désormais sait ce qu’est la culture du viol. »
Quand une artiste veut « encadrer » ainsi le travail d’un autre artiste, rien ne va plus. Alors, on continuera malgré tout d’aller voir et, le cas échéant, d’aimer les films avec Adèle Haenel, malgré elle et sa théorie mortifère du tout encadrement. Et voilà pourquoi on conseille finalement d’aller voir en masse le film de Roman Polanski et d’y aller libre, librement, sans cadre et sans police de la pensée.
J’accuse, de Roman Polanski, sortie le 13 novembre