Le mythique groupe de rock souffle cette année ses soixante bougies, longtemps après la disparition de celui sans qui rien ne serait arrivé : Brian Jones. Mort mystérieusement en 1969, ce dandy hippie et flamboyant est à l’origine de la légende. Depuis, son ombre plane sur le rock anglais.
Stéphane Koechlin, journaliste et écrivain, auteur de Brian Jones, l’âme sacrifiée des Rolling Stones, qui vient de paraître au Castor astral, est le fils de Philippe Koechlin, fondateur du mythique magazine Rock & Folk. Cette information n’est pas anodine. Lorsque Stéphane a demandé à son père, sur son lit de mort, quelle serait la figure mythique sur laquelle il pourrait écrire, celui-ci lui a répondu : Brian Jones.
Stéphane s’est donc exécuté et, en 1998, a publié la première mouture du présent ouvrage. Mais à l’occasion des soixante ans du plus grand groupe de rock’n’roll du monde, il a décidé d’offrir une nouvelle version de cette biographie, « plus touffue, mieux écrite, avec ma maturité », dit-il.
Génie musical et séducteur insatiable
Cette histoire commence de manière bien mystique. Cela tombe bien, car Brian Jones, mi-ange mi-démon, est tout entouré de mystères et de sortilèges. Les circonstances de sa mort, notamment, qui ont fait couler beaucoup d’encre et donné lieu à de nombreuses élucubrations. Le 3 juillet 1969, il est retrouvé noyé dans la piscine de sa maison du Sussex, Cotchford
