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Topor et moi

Le billet du vaurien


Topor et moi
L'écrivain Roland Jaccard © Hannah Assouline / Causeur

Le billet du vaurien


Topor m’avait bluffé avec ses cent bonnes raisons de se suicider tout de suite. On travaillait alors dans une revue anarchiste, « Le Fou parle », financée à ses débuts par l’Armée rouge japonaise. Le suicide, après tout, n’est jamais qu’une révolution ratée : on se tue à défaut de pouvoir tuer les autres.

Un bref échantillon de Topor :

  • Pour tuer un juif comme tout le monde ;
  • Parce qu’un suicide bien conduit vaut mieux qu’un coït banal ;
  • Pour, devenu vampire, me repaitre du sang exquis des jeunes filles ;
  • Pour être le fondateur d’un nouveau style, le Dead Art ;
  • Pour jouir des avantages de l’exhibitionnisme intégral dans une salle de dissection.

Pour


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