Avec Confession d’un gentil garçon, notre ami Roland Jaccard poursuit son autobiographie fragmentée, mélancolique et brillante. L’oeuvre d’un nihiliste hanté par l’âge, le suicide et la transmission.
Dans Confession d’un gentil garçon, Roland Jaccard poursuit l’exploration du seul sujet qui l’intéresse vraiment : lui-même. Ne vous y trompez pas : ce n’est pas de l’égocentrisme ou de l’égoïsme, c’est de l’égotisme, nuance, comme chez le Stendhal de la Vie de Henry Brulard. En fait, il s’agit d’une démarche très humble. Se connaître est encore le meilleur moyen d’éviter l’esprit de système, les certitudes arrogantes, le sentiment de supériorité. L’usage du miroir est toujours une leçon de modestie. Ce qui s’y reflète, dans Confession d’un gentil garçon, c’est un homme hanté par l’âge, mais qui garde quelque chose
