En refusant hier la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité qu’on lui proposait, le maire de Béziers prend un nouveau risque. Au tribunal de Montpellier, il a en effet refusé la sanction que lui proposait le parquet, après son refus de célébrer le mariage d’un Algérien sous OQTF – ce qui implique qu’il sera jugé ultérieurement par un tribunal correctionnel ! Il entend ainsi faire un exemple. De leur côté, les sénateurs discuteront jeudi d’un éventuel changement de la loi afin d’interdire le mariage quand l’un des époux est en situation irrégulière.
Aujourd’hui en France le simple bon sens est devenu enjeu de croisade. La justice – ou, si vous préférez ce qui en tient lieu – est venue chercher des poux dans la tête du maire de Béziers parce que, en 2023, il a refusé de célébrer le mariage d’un Algérien de 23 ans sous OQTF, c’est à dire les noces officielles d’un individu qui n’aurait jamais dû se trouver physiquement sur le sol de France, et encore moins se voir admis à franchir le seuil d’une mairie, ce temple laïque de notre République.
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