La militante appellait ses troupes hier à boycotter TF1, télévision qui a osé tendre le micro à Benyamin Netanyahou. Plutôt que de faire tant de bruit, elle n’a qu’à zapper sur Al Jazeera.
« La chienlit c’est moi ! » pourrait rageusement revendiquer Mélenchon un jour. Il serait alors enfin éminemment crédible. Et loin de ses errements délictuels bien connus : souvenez-vous, quand il se drapait dans la toge de la République, face à des policiers impassibles dans une affaire qui a marqué les esprits.
On sait que le nouveau Petit Père des Peuples s’est entiché de la cause palestinienne. Son mimétisme forcené en la matière pour engranger des voix est remarquable. Le but : séduire les quartiers à dominante musulmane, mis en effervescence par un odieux trucage de faits pourtant incontournables. Israël est l’agressé et non l’agresseur !
Les souffrances de Palestiniens cyniquement mises à profit
LFI se sert avec une gourmandise même pas dissimulée – les récentes danses endiablées techno-alcoolisées du côté du Canal Saint Martin sont révélatrices – des dramatiques effets d’une guerre lancée en réponse par cette démocratie odieusement vilipendée. Oui les Palestiniens souffrent, mais cette souffrance est soigneusement planifiée et entretenue par le Hamas, groupe terroriste sanguinaire qui estime sans le dire que la fin – la faim – justifie les moyens. Se servir de ces mêmes images pour tenter de convaincre l’électeur français musulman dans cette dernière ligne droite avant les Européennes, c’est aussi mettre à profit ces boucliers humains, cyniquement et monstrueusement répartis dans les territoires palestiniens.
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Mélenchon fouille méticuleusement et consciencieusement dans les poubelles de la gauche extrême pour y trouver de nouvelles trouvailles, des pépites en toc mais mortifères, pour coller au mieux avec son actualité révolutionnaire et qu’elle puisse prospérer, surtout quand les sondages sont en berne. Il a ainsi sorti de son sac à malices maléfiques Rima Hassan, jeune femme de 35 ans, au regard aussi sombre que l’avenir qu’elle nous promet. Née en Syrie, arrivée en France à neuf ans, par la grâce du regroupement familial, elle s’est fondue à merveille – du moins pouvait-on le croire – dans le moule de l’assimilation. La France, bonne fille, lui avait en effet offert de belles études de juriste, sanctionnées par un diplôme ad hoc. Employée dans des organismes relevant du Ministère de l’intérieur, elle a su habilement se frotter aux arcanes de l’immigration, voulue ou non. Le cheval de Troie ?
Les illusionnistes de la gauche radicale
Jean-Luc Mélenchon, grand prestidigitateur islamo-rouge, en la propulsant d’emblée à la 7ème place de la liste aux européennes de LFI (les mauvaises langues disent carrément La France Islamiste), veut lui donner un début de stature, en remplaçant au passage d’autres prétendants qui s’interrogent sur le cheminement inquiétant du Che. Qui, de fait, sont promis à la disgrâce.
Bonne fille, Rima Hassan fait fort après cet adoubement : manifestations haineuses au fil de manipulations du même tonneau sur les réseaux, négation d’Israël et autres joyeusetés anti-juives du même acabit. Une entrée tonitruante !
Cerise – avariée – sur le gâteau, cette dame très avenante souhaite même mettre l’information au pas. Ce 30 mai, en rameutant plusieurs milliers de personnes, elle s’en est pris sans succès à un journaliste de LCI, filiale de TF1, qui avait l’outrecuidance d’interviewer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, en le sommant d’y renoncer. En plaçant une fois encore une cible dans le dos d’un confrère ! Ce qui en dit long sur les intentions de cette nouvelle figure de LFI, issue de la vénéneuse pépinière entretenue par un jardinier en chef qui jubile. Par le truchement de cette jeune femme, c’est la morgue baveuse de Mélenchon qui parle. Et c’est à une autre morgue – si on n’y prend garde – que ceux-là destinent la liberté de penser…