Un roman sur l’attrait du Mal, la volupté, l’amour de l’art? Captivé par le sexe et la mort, Richard Malka s’attache à donner une forme mythologique à quelque chose de sa vie intime.
Ce n’est pas un roman anodin.
Richard Malka écrit sans frein comme on se vide, comme on se venge, comme on s’exorcise de certains penchants.
Je doute qu’il devienne un jour un auteur scolaire entre Ronsard et Montaigne, c’est en revanche un conteur accompli. Dans la lignée d’Edgar Poe ou Barbey d’Aurevilly – on peut aussi songer au Parfum de Patrick Süskind – ce livre le montre avec brio, jusqu’à flirter hardiment avec l’outrance, le grand-guignol, le mélo, sans crainte de s’y brûler les ailes.
