Entre le 7 et le 11 février, porte de Versailles à Paris, le salon Retromobile met à l’honneur les voitures anciennes. On y échange des pièces de 404 et des bons tuyaux. Pour se rappeler le temps béni où la beauté automobile avait encore droit de cité.
Depuis hier et jusqu’au 11 février, ils seront tous là, venus de France et d’ailleurs, à piétiner dans les halls de la porte de Versailles. Marcel, arrivé de son Morvan au volant de sa Simca Aronde, le matin de l’ouverture du salon, cheminot à la retraite et passionné de « populaires » françaises, deux mots qui vont si bien ensemble. Éric, le graphiste de la génération Y et sa Peugeot 205 GTI achetée l’année dernière sur un coup de cœur. Andrew, le gentleman driver qui possède dans son manoir du Dorset une brochette d’Aston Martin et de Jaguar à faire hurler un écolo en furie. Quant à Giancarlo, le tifosi de Modène, il s’intéresse uniquement aux Ferrari des années 1960 ayant participé aux 24 heures du Mans. À défaut de pouvoir s’en acheter une à l’échelle 1, il les collectionne en format miniature.
Retromobile, le combat continue
Chacun, à sa manière et selon son budget, a le mérite de continuer le combat : la préservation du patrimoine automobile. Dans une époque où la bagnole suscite tant de démagogie et d’hystérie, comment expliquer que la nostalgie des voitures anciennes n’est pas un crime ? Il y a plus de culture,
