C’est la dernière semaine de l’année: le moment de la revivre à travers des événements qui l’ont marquée. Derrière des apparences républicaines, un certain islam de France cache un discours moins convenu…
On sait que plusieurs instances prétendument représentatives de « l’islam de France » sont de ferventes adeptes du double discours, à l’image du CFCM. On sait moins que la Grande Mosquée de Paris et son célèbre recteur Dalil Boubakeur sont hélas aussi de ceux pour qui le respect de l’autre n’est qu’une façade.
Sur le site internet de la Grande Mosquée, on trouve toutes sortes d’articles se proposant d’expliquer ce que sont l’islam, sa foi et ses croyances. Ces textes sont, dans l’ensemble, écrits dans un très bon français, ce qui permet de supposer que les mots employés n’ont pas été choisis par hasard.
Mépris des autres religions
Or, on y trouve des affirmations qui laissent pantois, et se distinguent par un mépris affiché envers les autres religions, et une troublante vindicte à l’égard du judaïsme en particulier.
Dans un article intitulé « connaissance de l’Islam » et signé Dalil Boubakeur, on peut lire :
« L’Islam condamne le vice et glorifie la vertu, (…) interdit le fanatisme et les passions criminelles, la haine, le racisme, la cupidité, les superstitions, les pseudo miracles, le culte des idoles, les représentations figurées de Dieu, l’attachement excessif aux vaines richesses de ce monde. (…) le paganisme, les absolutions de péchés, sont frappés par l’Islam d’une condamnation majeure en tant qu’imposture flagrante. (…) Il n’y a pas de place en Islam pour les confessions, (…) ni tous ceux qui en un mot, cherchent dans la religion (…) un moyen d’abêtir les masses au point de les rendre sourdes et aveugles devant l’égarement, l’erreur et l’injustice. »
Que l’Islam refuse les « représentations figurées de Dieu » est une chose. Que celles-ci soient mises sur le même plan, dans la même énumération, que la haine, le racisme et la cupidité, en est une autre ! De même pour les confessions associées à l’abêtissement des masses.
Car le choix des mots est fondamental : « le paganisme, les absolutions de péchés, sont frappés par l’Islam d’une condamnation majeure en tant qu’imposture flagrante ». Païens, catholiques ou orthodoxes apprécieront : selon ce texte, l’islam ne désapprouve pas ce qu’il considère comme une erreur mais « condamne une imposture flagrante ». Or, contrairement à l’erreur, l’imposture suppose la volonté consciente de tromper. Dire que quelque chose est une « imposture » revient à dire que…
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