Notre chroniqueur dit au revoir au champion de tennis espagnol qui prend sa retraite sportive
Voilà, c’est fini. Le corps a dit stop, même si la tête d’un gaucher n’abdique jamais. Trop de blessures, trop de semaines passées sur le circuit ATP, trop de balles frappées avec l’énergie et la fougue d’un possédé, trop de litres de sueur et d’entraînements à la limite. Il aura consacré la première partie de sa jeune existence au tennis, à ce jeu diabolique, éreintant, superbe d’arabesques et d’engagements physiques ; à ce jeu machiavélique où l’adversaire n’est pas un ennemi et où l’œil et la main travaillent de concert, dans un même mouvement libératoire. À 38 ans, Nadal raccrochera sa raquette en novembre prochain après la Coupe Davis à Malaga. Dans son pays, il est adoré et respecté pour sa carrière au meilleur niveau mondial et son fair-play d’hidalgo courtois. Il comptabilise 1 080 victoires. Il est la fierté de l’Espagne, son enfant chéri. Là-bas, il est intouchable. Rafa est
