D’un côté, ceux qui dénoncent le député RN, Grégoire de Fournas, parce qu’il aurait suggéré à un élu noir de retourner en Afrique, ou aux bateaux de migrants d’y retourner, – ou les deux. De l’autre côté, ceux qui défendent le député RN parce qu’il n’aurait parlé que des bateaux. Et s’il y avait une troisième position à adopter?
De plus en plus souvent, dans le débat public, je n’ai plus de place et je n’ai plus de voix. Dans l’affaire Grégoire de Fournas contre l’arc républicain confiné dans son cordon sanitaire, comme dans tant d’autres, je ne sais plus où me mettre, je distingue bien deux camps parlementaires et médiatiques qui s’opposent mais pour me sentir représenté, il en faudrait un troisième.
Je n’appartiens évidemment pas à la majorité immigrationniste qui dénonce un racisme ou qui déplore une maladresse, au gros du troupeau qui va de la vache enragée et roublarde d’extrême gauche au bœuf de droite qui a perdu
