À Rennes, le groupe d’extrême droite l’Oriflamme a revendiqué avoir dégradé l’entrée du local du Parti communiste dimanche dernier, en réaction à la mort de Dominique Bernard. Le bourgeois breton, qui estime que rien n’est plus sacré que le droit des réfugiés tchétchènes à demeurer en France, est très choqué. Qui sont ces affreux du groupe l’Oriflamme, et quel est leur message ?
Lundi matin, c’est ce gros titre qu’ont découvert les Rennais sur le petit chevalet bleu et jaune Ouest-France qui s’expose devant les marchands de journaux et les supérettes : « PCF : les locaux vandalisés ». Il fallait s’aventurer dans les colonnes du quotidien, pour en savoir plus.
On apprenait alors qu’un groupuscule d’extrême droite dénommé l’Oriflamme avait vandalisé la veille le local du parti des 70 000 fusillés. L’action a été elle-même revendiquée par la formation sur son compte Twitter. « Traîtres à la France, communistes assassins », pouvait-on lire sur des imprimés collés sur le portail, sur lequel de la peinture rouge avait été également apposée. « L’entrée du local du PCF a été décorée en scène de crime car les politiques défendues par les gauchistes (et notamment les communistes) tuent des Français, nous explique un militant. Il convient donc de le montrer aux Français, plus que jamais. Leur cosmopolitisme les mène à défendre des islamistes qui finissent par tuer des Français. Ce sont des traîtres. »
Un communiqué du PC rennais embarrassant
L’Oriflamme a voulu réagir à sa façon à la brulante actualité nationale, et reproche au
