L’essayiste part en lutte contre l’injonction sociétale à la maternité qui pèse sur les femmes. Choisir d’être mère est un bijou brut, un rubis, un diamant qui brille des mille feux de la sottise!
Les néo-féministes cherchent toutes leur filon. Après Rose Lamy (cf. papier de Frédéric Magellan dans ces colonnes), je vous présente Renée Greusard. Elle aussi cherche depuis un bon moment de quoi elle a bien pu être victime. Après avoir compulsé les « essais » dénonçant, au choix, la charge mentale, la charge maternelle, une sournoise injonction patriarcale et/ou hétérosexuelle (au maquillage, au soutien-gorge, à l’épilation ou au désir), l’absence de consentement (ou le consentement non explicite, ou l’emprise), un tabou (celui des règles, des seins qui tombent ou de la masturbation féminine), cette journaliste a compris que l’inspiration ne pourrait venir qu’à la suite d’une introspection intime et totale.
Une grossesse et quelques années de réflexion plus tard, se sentant « habilitée à parler de ce vécu », Renée Greusard a donc écrit un « livre libérateur » dans lequel elle « milite pour le consentement à la maternité ». Choisir d’être mère (JC Lattès) est un livre dénonçant le “tabou de la maternité” et s’adressant « plutôt à des femmes cisgenres parce qu’elles subissent, notamment dans le régime de l’hétérosexualité, des oppressions
