« Si vous estimez que ma rémunération n’est pas acceptable, faites une loi et je la respecterai » se défend le PDG de Peugeot.
« Comme pour un joueur de foot, il y a un contrat » … « ou un pilote de Formule 1 », a déclaré Carlos Tavares, le président de Stellantis, quatrième constructeur automobile mondial, pour défendre sa rémunération de 36,5 millions d’euros pour 2023, sur laquelle les actionnaires avaient à se prononcer le 16 avril, mais à titre non contraignant[1]. À première vue, c’est plus qu’impressionnant : scandaleux. Par rapport à un salarié de base de Stellantis, l’écart est colossal et peut engendrer un sentiment d’absolue injustice sociale, comme une pulsion révolutionnaire. Et après on réfléchit !
Un accord contractuel sur les résultats à venir
Carlos Tavares est déjà de bonne composition en se comparant à un joueur de foot dont la durée de carrière va être limitée et qui, aussi génial qu’il puisse être sur le plan sportif
