Profitant de l’asile journalistique que Causeur lui offre, Ivan Rioufol accuse… Il accuse Emmanuel Macron de haute trahison. Il accuse ses prédécesseurs d’abus de confiance et de maltraitance morale. Et il ne fait que commencer !
Voici le tableau : tout s’écroule. Même la guerre nucléaire approche, tandis que l’Occident est contesté par le nouveau monde. Partout, la révolution du Réel accélère ses révélations, enfouies sous les mensonges et le déni des faits. Les idéologues, qui ont institué la terreur intellectuelle ces dernières décennies, vont devoir s’expliquer : ils ont fait taire les lanceurs d’alerte, qualifiés de « déclinistes » – on dirait aujourd’hui « complotistes » – alors que ces vigies prévenaient au contraire de la chute de la France. Je fus de cette petite troupe, derrière d’illustres résistants comme Jean-François Revel ou Paul Yonnet, dont un éditeur salue enfin la lucidité dans l’analyse de l’antiracisme dévoyé[1]. La justesse des craintes de Yonnet sur l’abandon de l’assimilation lui valut, au début des années 1990, les injures attendues des Laurent Joffrin, Jean-Marie Colombani, Maurice Szafran, etc., comme le rappelle Éric Conan dans la postface de la réédition du Voyage au centre du malaise français. Mais cette meute perd ses dents, même si les saccageurs-en-chef pérorent encore. Leur monde s’achève.
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Le temps n’est plus aux fanatiques ni aux ventres mous. Il n’est pas question de reconstruire avec les démolisseurs et leurs valets. La reine autodésignée
