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Remaniement : Juppé premier servi


Depuis que l’an dernier, Frédéric Mitterrand a lancé la mode d’auto annoncer sa nomination au gouvernement, on attendait le prochain. And the winner is Alain Juppé. Le maire UMP de Bordeaux a annoncé hier samedi à mots à peine aussi couverts que Lady Gaga par temps de canicule sa cooptation dans la nouvelle équipe Fillon. L’événement était sans doute d’une portée suffisamment historique pour que l’ancien premier ministre grille la politesse à l’occupant actuel de Matignon. Il l’a donc fait en déclarant sur France Info que ce « n’est pas la première fois qu’un ministre est maire d’une grande ville », avant d’ajouter: «Une partie des Bordelais me disent : allez-y, c’est bien pour la ville. Et d’autres disent: vous aurez moins de temps à nous consacrer, on n’est pas très contents. J’espère leur démontrer que je peux faire les deux choses.»

Imparable, comme raisonnement, à ceci près que dans son empressement, Alain a oublié deux autres catégories de Bordelais. Ceux qui s’en contrefichent, et ceux qui pensent « Bon débarras ! »



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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