Accueil Société La France terre d’accueil: l’agresseur du photographe de Reims avait déjà été condamné huit fois!

La France terre d’accueil: l’agresseur du photographe de Reims avait déjà été condamné huit fois!

Et il était toujours en liberté. Et toujours en France bien qu’Algérien


Anes Said K, 21 ans, est enfin en prison. Il aurait dû y être depuis longtemps et en tout cas expulsé. Des juges bienveillants et scrupuleux en ont décidé autrement.

C’est lui qui dans un déchainement glauque et bestial de violence a massacré le photographe de l’Union de Reims. Celui-ci est toujours dans le coma. Comme il s’agit d’un
journaliste, Darmanin s’en est soucié et a demandé une enquête approfondie sur son cas estimant qu’il y avait eu des failles dans la gestion de Anes Said K.

Un titre de séjour obtenu en Espagne

Nous pouvons l’aider à les trouver. À 13 ans Anes Said K était arrivé en France venant d’Espagne. De nationalité algérienne, il avait obtenu là-bas un titre de séjour. Puis avec sa famille il est parti pour la France. Entre notre pays et l’Espagne il n’y a plus de Pyrénées… Ainsi le veulent les Accords de Schengen.

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La valeur n’attendant pas le nombre des années, son parcours judiciaire a commencé au Tribunal pour enfants de Bobigny. Ensuite déménagement à Reims. Et là, devenu majeur, il a continué sur la voie empruntée à Bobigny. Ces deux dernières années, il a écopé de huit condamnations : vols, trafic de stupéfiants, violences en réunion. Les juges étaient habitués à le voir. Et pour le revoir ils ont pensé qu’il ne fallait pas le mettre en prison où il aurait échappé à leur affection.

La responsabilité des juges questionnée

On ne connait pas les peines auxquelles il a été condamné, le procureur de Reims n’ayant pas communiqué sur cette question. On peut supposer qu’elles étaient assorties d’un sursis. Mais est-ce qu’un sursis tient en cas de récidive ?

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On sait en revanche, d’après le procureur de Reims, que ces peines étaient « aménageables ». C’est-à-dire commuées en travaux d’intérêt général. C’est d’ailleurs pour s’être soustrait à l’une de ces obligations qu’Anes Said K a passé quand même trente jours en prison.

Ce qui au regard de ses huit condamnations n’est pas excessif. L’a-t-on expulsé ensuite ? Les policiers le connaissaient bien. Ils ont fait leur travail en l’arrêtant à plusieurs reprises. Les juges eux aussi le connaissaient bien. Vous trouvez que les juges ont fait leur travail ?

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est journaliste et essayiste

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