Notre pays n’est pas un paradis néolibéral mais un enfer collectiviste. La classe politique ne comprend rien à l’économie et se repose sur un secteur privé exsangue pour entretenir un État qui ne regarde pas à la dépense. Entre déni du réel et aveuglement idéologique, nos gouvernants ne sont pas près d’inverser la tendance.
On en parle peu, mais l’économie française va mal et même très mal. Carnet de commandes en berne, manque de visibilité, instabilité gouvernementale, dette abyssale, tout concourt à tuer la confiance et à nous plonger dans la récession. Résultat, une stagnation voire une baisse du niveau de vie : aux États-Unis, il est, pour le même poste de travail, supérieur de 40 %.
Une classe politique déconnectée des réalités économiques
Face à ce désastre, patrons et entrepreneurs observent les errances d’une classe politique qui de toute évidence ne comprend rien à l’économie. La plupart n’ont jamais eu qu’à dépenser des budgets qui tombaient du ciel, ils n’ont jamais gagné d’argent. La panoplie d’impôts imaginés par l’extrême gauche en dit long sur ce monde qui évoque l’Ancien Régime. Bien au chaud à Paris, cette aristocratie dépense et répartit 60 % des richesses créées par le travail des combattants des tranchées. Autrement dit, le secteur privé doit cravacher pour fournir les recettes que dépenseront les donneurs de leçons de morale.
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Sur 100 euros facturés par une entreprise, l’État au sens large (incluant la Sécurité sociale) ponctionne 60 à 70 euros, entre charges sociales, TVA, taxes, IS. Et le salaire net de l’employé sera lui aussi taxé par la TVA et ses impôts (habitation, foncier, revenu). L’État a faim, très faim. En quarante ans, il est devenu un obèse tentaculaire en roue libre vers son probable AVC.
Au final, les patrons et leurs salariés sont les plus sociaux des acteurs économiques : combien de RSA, de lits d’hôpital,

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