Accueil Économie Ras-le-bol de tapiner pour l’État !

Ras-le-bol de tapiner pour l’État !

Un État obèse qui agresse un secteur privé exsangue: autopsie du naufrage économique national


Ras-le-bol de tapiner pour l’État !
Assurance maladie, CAF, Urssaf… Autant de symboles des charges écrasantes qui pèsent sur les entrepreneurs pour alimenter un État insatiable © Michel Gile/SIPA

Notre pays n’est pas un paradis néolibéral mais un enfer collectiviste. La classe politique ne comprend rien à l’économie et se repose sur un secteur privé exsangue pour entretenir un État qui ne regarde pas à la dépense. Entre déni du réel et aveuglement idéologique, nos gouvernants ne sont pas près d’inverser la tendance.


On en parle peu, mais l’économie française va mal et même très mal. Carnet de commandes en berne, manque de visibilité, instabilité gouvernementale, dette abyssale, tout concourt à tuer la confiance et à nous plonger dans la récession. Résultat, une stagnation voire une baisse du niveau de vie : aux États-Unis, il est, pour le même poste de travail, supérieur de 40 %.

Une classe politique déconnectée des réalités économiques

Face à ce désastre, patrons et entrepreneurs observent les errances d’une classe politique qui de toute évidence ne comprend rien à l’économie. La plupart n’ont jamais eu qu’à dépenser des budgets qui tombaient du ciel, ils n’ont jamais gagné d’argent. La panoplie d’impôts imaginés par l’extrême gauche en dit long sur ce monde qui évoque l’Ancien Régime. Bien au chaud à Paris, cette aristocratie dépense et répartit 60 % des richesses créées par le travail des combattants des tranchées. Autrement dit, le secteur privé doit cravacher pour fournir les recettes que dépenseront les donneurs de leçons de morale.

À lire aussi, Elisabeth Lévy & Jean-Baptiste Roques : Merci patrons !

Sur 100 euros facturés par une entreprise, l’État au sens large (incluant la Sécurité sociale) ponctionne 60 à 70 euros, entre charges sociales, TVA, taxes, IS. Et le salaire net de l’employé sera lui aussi taxé par la TVA et ses impôts (habitation, foncier, revenu). L’État a faim, très faim. En quarante ans, il est devenu un obèse tentaculaire en roue libre vers son probable AVC.

Au final, les patrons et leurs salariés sont les plus sociaux des acteurs économiques : combien de RSA, de lits d’hôpital,

En acceptant les cookies, vous accédez aux contenus du site. Vous soutenez ainsi une rédaction de 14 journalistes et une centaine de contributeurs professionnels. Vous avez les possibilités suivantes :

Refuser et s’abonner Accepter les cookies

Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous

Mars 2025 - #132

Article extrait du Magazine Causeur




Article précédent Candide au théâtre : des raisons d’être… optimiste
Article suivant Affaire Depardieu: ce que cette époque fait à la masculinité
*Je ne signe pas de mon nom car la démocratie est attaquée depuis des années par l’hégémonie de l’extrême gauche dans la justice, une partie des médias, beaucoup de facultés et dans bien des corps d’État : je serais rapidement désigné comme cible et socialement exécuté. Nous vivons un peu comme dans l’Europe de l’Est racontée par Kundera

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération