Il semblerait que malgré la force conjuguée et redoutable des éditoriaux d’Alexandre Adler (le seul à en parler en mal et à en parler tout court) et des manœuvres souterraines de l’Agence de l’Intelligence Centrale, rien ne puisse empêcher les révolutions tranquilles d’Amérique latine de triompher alors que le capitalisme s’effondre et laisse du gras de cochon partout sur la planète. En effet, dans le silence douloureux et stupéfait de la presse française, Rafaël Correa, président sortant de l’Equateur depuis 2006, a été réélu dès le premier tour avec plus de 51 % des voix. L’exploit est intéressant à double titre : Rafaël Correa est ouvertement pro-Chavez et l’Equateur, comme le San-Theodoros des généraux Tapioca et Alcazar, s’était fait une spécialité du coup d’Etat militaire, renversant plus de cinquante présidents depuis le début du siècle. Le Chavez tour (Caracas, Quito, Managua, La Paz) peut continuer. Tarifs préférentiels sur Causeur.
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