Partant d’un constat de Régis Debray, notre chroniqueur nous livre une vision de la rébellion et de ses biais ostentatoires…
On me pardonnera de quitter, le temps d’un billet, les émeutes, la mort de Nahel, la police… J’ai d’autant moins de scrupule à le faire que le dernier livre de Régis Debray, Où de vivants piliers, à la fois un exercice d’admiration et de suprême intelligence, m’a inspiré cette analyse.


Évoquant Julien Gracq, ce grand écrivain ayant été professeur d’Histoire et de géographie et demeurant à Saint-Florent-le-Vieil, Régis Debray analyse sa profonde discrétion de la manière suivante : «…Une rébellion, moins elle est à l’affiche, mieux elle tient la route… Les vrais dissidents n’ont pas l’injure à la bouche… Quand l’époque est à l’hirsute, le rebelle est boutonné… Ce n’est d’ailleurs
