La réforme des retraites s’est muée en psychodrame pour les élus LR. Se sont ainsi révélés des amoureux de la Macronie, des nostalgiques du gaullisme, des dragueurs de RN et des adeptes de l’immobilisme. Et vous, dans quel rang êtes-vous ?
1. Quelle est votre citation politique favorite ?
a. « Casse-toi, pauvre con. » C’est clair et net. À la fois précis et concis. Efficace et compréhensible par tous. Peu sujet à l’interprétation et à la mise en abîme. Certes, ce qui est gagné en limpidité est perdu en sophistication glacée, mais la virilité conquérante s’accompagne souvent d’un verbe un tantinet abrasif. Seul défaut : un potentiel rassembleur limité.
b. « La réforme, oui. La chienlit non. » Cette phrase charrie tous les espoirs avortés du décideur qui croit qu’il y a une différence de nature entre le peuple et la populace, quand ce n’est parfois qu’une différence de degré. Possède son pendant côté gouvernés : la dictature c’est « ferme ta gueule », la démocratie c’est « cause toujours ».
c. « On greffe de tout aujourd’hui, des reins, des bras, un cœur. Sauf les couilles. Par manque de donneurs. » Reste à savoir si le monde politique grouille de receveurs… On devrait pouvoir en trouver : le milieu n’est pas peuplé uniquement de bras cassés qui comptent les briques en attendant de manger le mur ou qui font des trous dans la coque du Titanic en espérant éviter l’iceberg.
d. « Rien de tel qu’une femme pour faire le ménage. » Non, cette phrase n’a pas été prononcée par Hubert Bonisseur de La Bath dans OSS 117. Elle ne fait pas non plus partie des meilleurs conseils de Nadine de Rothschild pour garder un mari, tout en sachant recevoir sa maîtresse, sans servir aux deux la soupe à la grimace. Visiblement ce n’est pas non plus la phrase fétiche d’Anne Hidalgo qui s’acharne au quotidien à démentir cette idée reçue et qui a fait de Paris sa meilleure preuve !
2. Quel titre de film illustre le plus la situation d’un député LR au moment du vote de la réforme des retraites ?
