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Quand Mila adresse une lettre ouverte aux femmes afghanes


Quand Mila adresse une lettre ouverte aux femmes afghanes
Mila au Tribunal judiciaire de Paris, 7/7/2021 Jeanne Accorsini / Sipa Press//ACCORSINIJEANNE_1102.010356/2107071111/Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA/2107071124 01027077_000007

Ce mardi 16 août, au lendemain de la prise de Kaboul par les « talibans », la jeune Mila a adressé une lettre ouverte aux femmes afghanes… mais pas qu’à elles.


Alors que la totalité de l’Afghanistan est retombée entre les crocs des « Talibans » (guillemets car « taliban » signifie, tout simplement, « étudiant », en arabe – surnom donné à ces fanatiques au début des années 1990 parce qu’ils passaient leur temps à « étudier » les textes islamiques, pour en sortir une application ultra-rigoriste, et même au-delà des textes), avec la prise de Kaboul le 15 août 2021, le monde entier est, en tout premier lieu, préoccupé par le sort de toutes les femmes afghanes, puisque « islamisme » rime avec « féminicide » – ce qui a été confirmé par ces « talibans » durant le règne de terreur qu’ils ont fait pesé sur l’Afghanistan, de 1996 à 2001.

Si des millions de femmes et d’hommes, à travers la planète, expriment leur inquiétude et leur soutien à l’ensemble de la population afghane et, en tout premier lieu, à toutes les femmes du pays, parmi les voix que la presse veut bien porter, il y a celle de Mila, cette jeune Française qui vit sous protection judiciaire, prisonnière dans son propre pays, pour avoir dit sur les réseaux sociaux ce qu’elle pensait de l’islam et qui, à son corps défendant, est devenue l’une des principales icônes pour le combat au droit de la liberté d’expression et contre le fanatisme islamique.

C’est plus exactement la plume de Mila qui a servi à exprimer la pensée de Mila, et ce par le biais d’une lettre ouverte que celle-ci a adressée, dès mardi 16 août, aux femmes afghanes… et y mettant une frange des femmes occidentales devant leurs responsabilités. Elle rappelle, entre autres, que c’est l’asservissement à la loi des hommes qui est le seul futur des femmes afghanes, rappelant, en creux, qu’il n’y a rien d’une quelconque « volonté divine » dans l’esclavage et les abominations que subissent ces femmes.

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Mais cette héroïne de la Démocratie s’adressent, à la fin de sa lettre ouverte, à toutes les personnes occidentales qui se disent « féministes » (c’est Mila elle-même qui, dans sa lettre, met des guillemets à « féministes », en parlant de ces intersectionnelles). Et elle s’adresse à ces « wokes » de façon nette, précise et concise, pour leur rappeler leur lâcheté et leur féminisme à deux vitesses, écrivant : « Les « féministes » ont des yeux, une bouche, alors pourquoi ne dénoncent-elles pas tout ce qu’elles voient ? Vous êtes woke ? Alors soyez-le jusqu’au bout ! Ayez conscience de l’oppression de l’islam sur ces femmes. Ah, oui, j’oublie un détail, ce combat est beaucoup plus dangereux que ceux que vous menez habituellement. »

Pour notre part, en plus d’être, une fois de plus, fier de la jeune Mila, par son soutien officiel aux femmes afghanes, nous avons été soulagé et rassuré de constater que la jeune femme ne s’est pas laissée prendre dans les rets du piège qui lui avait été clairement tendu par le recteur de la grande mosquée de Paris. Celui-ci, grand maître, à cette occasion, de la « Taqîya » (l’art islamique de la dissimulation de ses véritables pensées, façon de pratiquer le double langage), invitant Mila à une visite de ladite mosquée, a profité a profité de l’occasion pour lui offrir un coran extrêmement « girly », qu’elle était condamnée à lire et dont elle était obligée de dire du bien par la suite. Le pire était sa question traître, demandant à Mila en public ce qu’elle pensait de l’islam, lui faisant au passage la morale avec cette phrase, « L’islam est une religion que, bien évidemment, il y a lieu de respecter », ce qui voulait bien clairement dire, « Ta liberté d’expression doit s’arrêter là où nous considérons qu’il y a blasphème ».

Avec cette lettre, dans son ensemble, et avec cette phrase : « Ayez conscience de l’oppression de l’islam sur ces femmes », Mila a fait d’une pierre trois coups, puisque, d’une part, elle a exprimé son soutien aux femmes afghanes qui, avec le retour des Talibans, n’ont plus que la terreur comme seul avenir, d’autre part, elle a mis devant leurs responsabilités les féministes intersectionnels (qu’il s’agisse des femmes comme des hommes), si « éveillés » aux moindres micro-oppressions qui pourraient exister. Elle a surtout rappelé qu’elle était une personne libre qu’on ne privera, de façon directe ou détournée, ni de sa liberté de pensée ni de sa liberté d’expression.

Alors, à notre tour de soutenir Mila dans la poursuite de son combat pour la Liberté (la vraie), ainsi que toute la population afghane, et tout particulièrement les femmes et filles de ce pays, qui doit, à nouveau, faire face à la barbarie et à l’obscurantisme des « talibans ».




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