Le ministère de la pêche a annoncé, au grand soulagement des ostréiculteurs déjà partiellement ruinés, qu’il renonçait au test souris pour déceler la présence de micro-algues toxiques dans nos fines de claires, nos prat-ar-coum et nos Utah beach. Dans le genre scientiste fou, le test ne manquait pas d’une certaine jovialité surréaliste et sadienne. Il s’agissait ni plus ni moins d’injecter de l’huitre à la souris. Petit problème, il devenait évident avec les années que la souris mourait même si l’huitre était saine. On ne dit pas si nos aimables scientifiques avaient, par souci de rigueur, procédé à ce test pour l’homme. Une huitre bien iodée et bien charnue en intraveineuse, cela doit certainement faire un bien fou. Et l’on espère que le test qui consisterait à injecter du chinon dans un chat pour vérifier sa teneur en sulfites va rester, lui, dans les cartons du ministère.
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