Et si ne pas avoir maintenu Attal à l’Education se révélait une erreur historique dont le président Macron allait se mordre les doigts?
Pour un chef d’État, les opportunités d’entrer pour de bon dans l’Histoire ne sont pas forcément très fréquentes. Aussi, lorsqu’il s’en présente une convient-il de ne pas rater la marche. La marche qui ouvre la voie vers les sommets, vers la vraie grandeur que les peuples sont tout disposés à reconnaître à ceux qui, à tel moment fatidique, ont su saisir la gravité des enjeux et s’affirmer en véritable homme d’État. C’est-à-dire en chef capable d’oublier l’instant pour penser Histoire, capable d’oublier la politique, la politicaillerie, pour penser destin, penser nation et voir loin, bien au-delà en tout cas des échéances électorales et des plans de carrière des uns et des autres.
Cette marche-là, le président de la République vient de la rater magistralement. Obsédé par une chasse au Bardella qui risque fort de se muer en chasse au dahu, et donc de ne rien donner (surtout si, comme cela se colporte, on bombarde en tête de liste
